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Alexandrine Guenée

Alexandrine Guenée-Brard (1898-1991)
Bonne à Billé

Récit de la Guérison de Marie

Le 19 août 1927 naissait chez les époux Pichot au village de l’Épluet en Billé, diocèse de Rennes une gracieuse petite fille qui reçu au baptême le nom de Marie, 6° enfant d’une famille chrétienne et laborieuse, elle fut d’autant mieux accueillie que la Providence n’avait donné jusque là à ses parents que des garçons. De forte constitution en apparence Marie Pichot prenait chaque mois un kilo, témoignage de sa santé, lorsque le 15 décembre 1927 Un mal subi, qui jeta les parents dans la désolation, commença à se manifester. Des crises inexplicables d’une durée de 5 à dix minutes convulsionnaient l’enfant et une fois passées faisaient pleurer pendant 2 heures 8 à 10 crises se produisaient par jour dans les débuts. Le mal ne tarda pas à faire de rapides progrès. À la fin de décembre on pouvait en compter jusqu’à 15 par jour. Ne sachant que faire les parents la font visiter en décembre par le Docteur Meignan de Fougères qui qualifia ce mal de crises nerveuses. Des bains de tilleul et du sirop de thessèdre furent opdonnés, mais le traitement demeura sans résultat. Le progrès du mal décida la famille à se rendre à Rennes le 25 janvier pour consulter un spécialiste en neurologie le Docteur Roger (voir ordonnance) Après examen de praticien et du Docteur Lucas également de Rennes (clinique St Yves) une ponction lombaire fut pratiquée pour rechercher l’origine de la maladie pour résultat d’analyse),- Le docteur Roger qualifia les convulsions de l’enfant de Crises jactsoniennes, d’origines cérébrales. Il prescrivit des bains de tilleul, des cachets de Butonal sans qu’aucune amélioration ne se fit sentir dans l’état de santé de la petite, au contraire les crises s’accentuèrent, le côté gauche sembla se paralyser et le corps se raidir. – Le 18 février, les convulsions deviennent plus fortes que jamais et l’enfant très faible lorsqu’elles l’a quittent, reste inerte comme si elle était sans connaissance.

Sentant la science humaine incapable de redonner la santé à leur être chéri M. Mme Pichot se décident le 23 février 28 à la recommander à Ste Thérèse de l’enfant Jésus. Ils écrivent au Carmel pour demander une neuvaine de prières pour le rétablissement de la santé de leur chère petite. Le 28 février, ils reçoivent du carmel une réponse où il leur est dit que la neuvaine sollicitée commencerait le 29 février, une relique qui leur est transmise en même temps est épinglée aux habits de la malade et tous dans sa famille s’unissent aux prières des religieuses et prièrent pour l’enfant.

Dès le début de la neuvaine une amélioration sensible qui fait renaître aux cœurs des parents la joie et la confiance vient à se produire. 28 heures se passent que l’enfant ait aucune crises. Les convulsions ne se produisent plus qu’une fois par jour jusqu’au 7° jour de la neuvaine. Le 8° jour rien. Le 9° et dernier jour de la neuvaine, quelle ne fut pas la joie des parents lorsque vers 5 heures du matin s’approchant du

berceau ils virent l’enfant leur sourire gracieusement chose qu’elle n’avait pas fait depuis le début de la maladie et dans la journée elle a chanté. – Depuis ce jour du 8 mars les crises n’ont plus réparu dans l’intervention de la Ste de Lisieux les parents ont cessé tout traitement et depuis ce jour l’enfant jouit d’une excellente santé.

Un certificat du Docteur Roger a été remis au Carmel de Lisieux le jeudi ... juin 1928 jour où la famille est allée remercier Ste Thérèse emportant avec eux leur petite miraculée.

Merci à Ste Thérèse de l’enfant Jésus pour la grâce obtenue par son intercession.

Abbé Drouadène
Vicaire à Billé

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dernière mise à jour de cette page le 05/08/2023 à 15:33:06