Bourreliers

Le travail principal du bourrelier consistait à fabriquer des pièces d'attelage pour les chevaux. Ce métier n'est mentionné à Billé que vers la fin du XIX^ème siècle.

Jean Gaigné

Originaire de Montreuil-des-Landes, Jean Gaigné épousa Marie Chantrel à Luitré en 1881 et le couple vint s'installer au bourg de Billé. Leurs quatre enfants naquirent à Billé où le père fut bourrelier au moins jusqu'en 1886. Après ce recensement, la famille n'apparaît plus. Jean Gaigné mourut à 41 ans en octobre 1900, rue Balzac à Fougères. Dans l'acte de décès, il est désigné comme chaussonnier. Son épouse, laveuse, décéda en 1916, rue Pipon.

Loret

Frédéric Loret, natif de Combourg vint s'installer à Billé comme bourrelier avant son mariage avec Marie Poupard, fille de l'horloger, en janvier 1891. Son épouse, couturière avec ses sœurs avant son mariage, se consacra dès lors à l'épicerie. Le couple résidait rue de Fougères, vers l'actuel numéro 20. Il était déclaré bourrelier jusqu'en 1926. Cette année-là, ils demeuraient avec leur fils et leur belle-fille. Il décéda l'année suivante, en octobre. Marie Poupard était encore au bourg en 1931 mais elle mourut en juillet 1931 à l'hospice de Chaudebœuf.
Ouvrier chez Frédéric Loret en 1906: Henry Frandebœuf.

Joseph Loret, fils des précédents, né en 1892, travailla avec son père depuis sa jeunesse jusqu'en 1921. La même année, il avait épousé Anne-Marie Bourgeon qui était couturière. Dès 1926, il s'était reconverti dans la vente et la réparation de cycles. Il mourut avant d'avoir 50 ans en 1942.

Louis Restif

Louis Restif fut le dernier bourrelier de Billé. Venu de Taillis, il exerçait déjà ce métier en 1931 au bourg de Billé avant son mariage avec Angèle Delourme de l'Aunée en 1932. Au cours de sa carrière, jusqu'en 1970, les chevaux de trait devenant rares, une partie importante de ses activités était consacrée à la confection des sommiers et matelas.
Outre son métier, Louis Restif se dévoua pour ses concitoyens. En 1939, il fut élu trésorier de la section de l'Union Nationale des Combattants de Billé. Son nom reste définitivement associé au club de football. Dès 1942, il était secrétaire-adjoint dans le premier bureau de l'Étoile Sportive de Billé. Il fut élu à la tête de l'Union Sportive Billé-Combourtillé en 1952 qu'il présida pendant vingt ans.
Ouvrier chez Louis Restif: François Deshayes (1931), Siméon Delatouche (1936), Joseph Gaillard (1946).