Moulins, meuniers et meunières
Familles de meuniers Familles de meuniers
Moulin de la Loirie
à droite de la départementale 18 en allant vers Romagné. Il est à présent disparu. Disparue aussi la ferme du Margat qui le jouxtait. Le moulin appartenait à la famille de La Trémoille comme l'indique des actes de 1662 et 1754. Lors de la Révolution, ses propriétaires en furent désaisis et il échut aux hospices de Fougères.
e moulin de la Loirie était situé sur le Couesnon, près du village du même nom,Selon le cadastre de 1825 il était alors la propriété de l'hospice Saint-Louis et en 1844, alors qu'il était occupé par Alain Gautier, les hospices le mirent en vente. Une annonce de vente par adjudication du moulin de la Loirie et de celui de Guéret parut dans la Chronique de Fougères. Nous ne savons par qui il fut acquis, peut-être par Pierre Gallais, précédemment au moulin de Grenouillet à Romagné, qui était à la Loirie lors du recencement de 1846 avec son épouse Virginie Regnault et leurs enfants.
Jeanne Blanchet fut la dernière meunière du moulin de la Loirie qu'elle continua à occuper après le décès de son mari en 1871. Elle le quitta peu après 1876.
Jean Gentilhomme Jeanne Ferron Jeanne Perrault
Loirie (1741-1753)
Le 23 août 1730, un premier bail fut signé entre Marie Rose Desclos épouse de Messire Pierre Martin chevalier seigneur de Monlige et Jean Gentillhomme et Jeanne Ferron sa femme pour l'affermage du moulin de Mésauboin pendant quatre ans. Un second suivit le 22 septembre 1734 pour la même durée, prenant effet à la Saint-Georges 1735. Jeanne Ferron n'en verra pas la fin puisqu'elle décéda en 1737 à Mésauboin.
Probablement Jean Gentilhomme quitta-t-il Mésauboin à l'expiration du second bail. Il se remaria avec Jeanne Perrault, fille de meunier, en 1740 à Romagné et nous retrouvons le couple au moulin de la Loirie. Entre 1741 et 1756, Ils eurent onze enfants à Billé pour la plupart ou moulin de la Loirie. Ils quittèrent le moulin à la suite du procès verbal du 7 septembre 1754 devant Maître François Delatouche par lequel Étienne Chevallier succédait à Joseph Gentilhomme et lui versait 375 livres et 6 sols.
Nous n'avons pas trouvé d'acte de décès de Jeanne Perrault. Jean Gentilhomme se maria pour la troisième fois à Saint-Léonard en 1770 avec Julienne Avril, veuve originaire de Saint-Aubin-du-Cormier. Il mourut le 2 décembre 1773 à l'hospice Saint-Nicolas. Julienne Avril décéda à Fougères en 1794.