Maçons
Mathurin Louvigné
Il est certain que Guillaume Louvigné, père de Mathurin était maçon mais les actes le situent à Javené et à Parcé. Il est difficile de connaître précisément le parcours de ce dernier. Vraisemblablement, il eut deux épouses, Guillemette Boulanger et Michelle Lamoureux. Du premier mariage naquirent au moins trois enfants. Le second mariage, il avait 60 ans, eut lieu à Billé en juin 1674 et Michelle Lamoureux se remaria en février 1676. C'est l'indication qu'il mourut entre ces deux dates.
De Mathurin, il n'y a pas d'acte de baptême. Cependant, plusieurs indices permettent d'attribuer sa filiation au précédent. Il épousa à Billé, en 1657, Perrine Delamarche et ils eurent quatre enfants à Billé. Plusieurs actes notariés attestent qu'il était maçon au bourg de Billé. Son épouse mourut en 1674 et il se remaria avec Rolande Coquelin et ils eurent deux enfants en 1678 et 1681. Il décéda en septembre 1682.
François Cheron
François Cheron épousa Jeanne Malapel, à Billé en 1663, qui eut de lui quatre enfants de 1664 à 1669. Elle mourut en 1704 à la Bordelière et il se remaria avec Jeanne Vallée. Julienne, fille de ce second mariage, épousa, à Billé en 1685, Jacques Leroy, lui aussi maçon au Platu en Parcé. C'est probablement chez eux à Parcé que décéda, à l'âge de 51 ans, François Cheron en 1693.
Pichot
maçons à Billé.
Ce ne sont pas moins de sept maçons de la famille Pichot qui furent maçons à Billé. Tous étaient issus de René Pichot et Marie Garnier mariés à Billé en 1685. Ils demeurèrent successivement au Ronceray, à Beuvron et à l'Aunée jusqu'en 1720 avant de s'en aller à la Javelais en Javené. En 1730, ils étaient de nouveau à Billé, à Launay Padou, et finalement au Domaine près de leur fils Pierre. Guyonne Louvigné y mourut en 1761 et Michel Pichot six ans après.
Michel Pichot, leur fils ainé, épousa à Billé Guyonne Louvigné de Javené en 1711. Ce dernier semble avoir été le plus ancien maçon de la famille. Il mourut au Domaine en 1767, six ans après son épouse.
Pierre Pichot, fils des précédents, poursuivit les activiés de son père. Il habita d'abord aux Guibourgères puis au Domaine. Il avait épousé à Billé en 1743 Jeanne Blanchais des Guibougères. Ils eurent quatre enfants. Ils décédèrent au Domaine en 1771 et 1779.
François Pichot- qui était aussi un descendant de René Pichot et Marie Garnier par une autre branche à la quatrième génération - fut le maçon suivant de cette famille. Il se maria une première fois en 1806 à Saint-Aubin-du-Cormier à Jeanne Avignon. Celle-ci mourut le lendemain de la naissance de leur troisième enfant en mars 1812. Il se remaria à Perrine Ferron de Parcé en 1813 et ils eurent sept enfants jusqu'en 1824. Son épouse décéda en 1829 à la Renouardière et lui au bourg en juin 1852. Les cinq fils de François Pichot furent maçons et Perrine, fille de Perrine Ferron épousa un maçon. François, l'aîné su second mariage, s'en alla à Saint-Aubin-du-Cormier et Joseph le plus jeune à Saint-Christophe-des-Bois.
Jean Pichot, né du premier mariage de François avec Jeanne Avignon, épousa Victoire Menant à Saint-Aubin-du-Cormier en 1835 et ils eurent deux enfants au Bourg de Billé en 1836 et 1837. En 1841, lors du recensement, ils n'étaient plus à Billé et un troisième enfant naquit à Saint-Aubin en 1843.
Perrine Pichot épousa René Moreau, maçon de Princé, en 1842 à Billé. Installés à la Renouardière, six enfants y naquirent jusqu'en 1858. René Moreau décéda accidentellement, à la Herpinière en Javené, fin janvier 1860. Perrine vint alors au bourg où elle de trouvait jusqu'en 1876 avec leurs enfants. Elle mourut à Fougères, rue de la Riboisière, en 1884.
Julien Pichot et Virginie Cupif, mariés en 1846, demeuraient à la Renouardière et eurent cinq enfants. Julien est mentionné comme maçon au recensement de 1861 alors que dans les actes de naissance des enfants et lors des autres recensements il était laboureur ou cultivateur. Faut-il considérer qu'il s'agit d'une erreur en 1861 ou pratiquait-il les deux métiers? C'est possible aussi.
Pierre Pichot, le mari de Jeanne Jary épousée en 1850 à Montreuil-des-Landes, fut maçon à Billé jusqu'en 1881, au bourg, à la Renouardière et au Chesnot. Il s'en furent à Fougères après 1881. Tous deux y décédèrent rue de Nantes, lui en 1887 et elle en 1895.
Ouvrier chez Pierre Pichot: Louis Gougeon (1856).
Pierre Blin
Pierre Blin, maçon de Saint-M'Hervé et Anne Montulé de la Pétaudière s'épousèrent à Billé en octobre 1846. Il eurent trois filles au bourg. Il n'étaient plus à Billé après le recensement de 1851. Ils décédèrent tous deux à Montaudin en Princé en 1881 et 1886.
Bouvet
Alexis Bouvet, maçon, s'installait à la Renouardière au début de l'année 1861 avec son épouse Renée Chemin, parfois appelée Anne. Ils avaient quatre enfants et un cinquième naquit peu après leur arrivée à Billé. Ils déménagèrent à l'Aunée entre 1859 et 1872. Il y resta jusqu'à son décès à 71 ans en septembre 1901. Après le décès de son mari, elle alla chez ses enfants Sur la Haye puis au Chesnot. Elle mourut à la Grenouillère en Vendel en novembre 1914.
Alexis Bouvet, leur fils aîné, maçon comme son père, épousa à Billé en 1876 Marie Leloutre. Ils eurent cinq enfants à l'Aunée avant de s'en aller à la Héloire en Saint-Georges-de-Chesné. Ils eurent un fils et un petit-fils tous deux prénommés Albert et maçons, le premier à Saint-Georges-de-Chesné et le second à Combourtillé.
Eugène Bouvet, le septième enfant d'Alexis Bouvet et Renée Chemin, mari de Marie Hardy de Saint-Jean-sur-Couesnon épousée à Billé en 1887, était aussi maçon. Ils eurent quatre enfants au bourg puis à la Renouardière. Il mourut dans ce village en juin 1918. Nous retrouvons Marie Hardy dans les recensements jusqu'en 1926, année de son décès en octobre à la Renouardière.
À ces deux frères, il faut ajouter Joséphine, leur sœur, qui avait épousé à Billé en 1881 Michel Piel, maçon de son état. Ils habitèrent la Haute Cosvinière et le Chesnot où ils eurent cinq enfants. Tous deux moururent à l'Aunée, elle en 1914 et lui en 1915.
Louis Messager
Louis Messager, fils d'un maçon de Combourtillé, épousa à Pontmain en 1890 Anna Barbedette et le couple s'installa au bourg de Billé. Trois enfants naquirent de 1891 à 1895. D'après le recensement, la famille habitait toujours au bourg en 1896. Après 1896 ils s'en furent au bourg de Mecé. Elle mourut en 1905 et lui en 1915. Ils n'eurent pas à subir la perte leur fils Alfred mort pour la France en 1918. Il décéda à l'hôpital Necker de Paris à la suite de ses blessures.
Ouvrier chez Louis Messager: Jean Lefeuvre (1896).