L'église Saint-Médard
Baptistère et mobilier Baptistère et mobilier Vitraux et statuaire Vitraux et statuaire Crèche Crèche Clocher Clocher En conclusion En conclusion
Le baptistère
e baptistère d’origine était aussi l’œuvre de Thomas Thory qui fit la boisure des saints fonts en 1767. Il n’en subsiste, semble t-il, que la balustrade assez élégante. Le reste fut refait mais en plus simple en 1837. Les longues inscriptions ont été puisées dans trois évangiles; elles peuvent être d’origine. Les fonts de marbre arrivèrent de Mayenne en même temps que l’autel central en 1836 remplaçant des fonts plus frustes et imposants du XVIème siècle qui ont été replacés à l’extérieur de l’église sur la pelouse.
Le mobilier
un petit ouvrage historique sur sa paroisse en 1892, qui fit remplacer tout le mobilier. À cause de l’arcade du chœur, il pensait que le style dominant dans l’église était le gothique du XIIIème siècle. Aussi remplaça t-il les confessionnaux et la chaire qui étaient de style classique et avaient été réalisés en 1805 par Pierre Giroux de Fougères.
En 1889, il fit construire des confessionnaux néogothiques, plus artisanaux sans doute que les anciens, qui semblent être l’œuvre des Groussard qui travaillèrent beaucoup dans les églises de la région à l’époque et dans lesquelles ont peut encore admirer leur travail. Les Groussard imaginèrent aussi des fausses niches avec consoles personnalisées qui ne sont pas sans saveur.
La nouvelle chaire, de 1889 également, fut construite par Augerie de Vitré, elle présente les quatre évangélistes. Démontée dans la période post-conciliaire, puis longtemps remisée dans la chapelle sud, elle n’a pas été remontée lors de la dernière restauration de l’église. C’est sans doute un peu dommage, car elle se trouve aujourd’hui remisée dans un hangar de Billé et nous ne savons ce qui pourra lui arriver.
Les stalles appartiennent à deux séries, car le chœur fut reculé en 1863. Curieusement, deux autres furent ajoutées au bas de l’église en 1864. Les arcades du narthex, mi-classiques, mi-gothiques, sont de 1851. Les belles boiseries de la sacristie sont de Commereuc et datent de 1853. Par ailleurs, situé près la porte principale, un très beau bénitier octogonal, qui pourrait être du XVème siècle, attire l'attention.
Sur une ancienne photographie de la nef les chaises sont disposées de façon désordonnée. Elles étaient la propriété des familles et l'ensemble était hétéroclite. Chacune portait gravé sur une plaque ou peint sur le dossier le nom de son propriétaire. En soulevant l'assise, la chaise se transformait en prie-dieu pour s'agenouiller. Il est facile de s'imaginer le brouhaha qui accompagnait les changement de posture quand les fidèles repliaient la partie haute et retournaient la chaise pour rester face à l'autel. Tout devant à droite, il y avait six rangées de bancs réservés aux enfants. Au même niveau, de l'autre côté de l'allée, les places étaient celles des religieuses.
Sur la même vue, figure encore la Sainte Table en fer forgé qui séparait le chœur de la nef. Les fidèles venaient s'y agenouiller pour recevoir la communion. Elle fut enlevée au début des années 1960.