(236) Et nous ne parlons pas de l’usine de peau humaine des républicains ou des femmes cuites vives dans les fours de Vendée...
La difficulté pour présenter une vue complète des choses est que nous ne trouvons des sources que du côté républicain. Les chouans et les prêtres réfractaires n’ont que rarement écrit leurs mémoires. On peut quand même citer les horribles sévices faites à un malheureux chouan de Princé capturé par les républicains. Il fut torturé sous les yeux de son père. Les républicains lui brûlèrent les pieds puis voulurent le crucifier sur un calvaire. Un officier républicain fit finalement arrêter cette boucherie et fit fusiller ce malheureux. Au milieu de ses supplices ce héros ne fit pas entendre une plainte et ne disait que ces paroles: Mon Dieu c’est pour vous que je souffre et pour votre religion que je me suis battu, je vous offre mes souffrances, ayez pitié de moi.