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Alexandrine Guenée

Alexandrine Guenée-Brard (1898-1991)
Bonne à Billé

Guérison de Marie entre novembre 1927 et juin 1928

  • Heu, Marie, heu, mmm, la naissance de Bernard, ça s’est passé comme ça, je m’en souviens parce que j’étais son parrain, mais la naissance de Marie, heu, qu’était attendue parce que c’était la première fille.
  • Oui.
  • Hein.
  • Oui.
  • C’était la première, les autres heu, elles sont mortes après, oui.
  • Oui, la petite Madeleine est morte après.
  • Est morte après, bon, la naissance, sa naissance, la maladie, elle voudrait que tu racontes ce que tu as vu de la maladie de euh, de, de Marie.
  • La maladie?
  • Ouais, elle était née gentille?
  • Elle était née, heu, et jusqu’à 3 mois, elle a été tout à fait normale.
  • Elle souriait?
  • Ah, elle souriait, elle gazouillait et.
  • Elle gazouillait oui.
  • Oui.
  • Et puis?
  • Et puis tout d’un coup elle a été prise de convulsions.
  • Oui.
  • Et puis heu, puis là, ta mère, tes parents appellent le docteur.
  • Oui.
  • Le docteur.
  • Il s’appelait Maignan en ce temps là?
  • Oui, docteur Maignan.
  • Oui.
  • Il a dit, (silence) ça a l’air assez grave, (silence) il dit on va essayer de la, d’arrêter ça, mais il dit c’est, c’est, ça m’a l’air heu, ça m’a l’air grave, parce qu’il avait un très bon diagnostic lui, alors donc heu, il l’a soignée pendant un mois ou deux.
  • Mmmm.
  • et finalement ils ont décidé, par intermédiaire de l’emmener à un spécialiste à Rennes.
  • À Rennes, le docteur? on a la, c’est écrit ça.
  • Oui.
  • Bon, et puis le docteur qu’est ce qu’il a dit? il disait que c’était des crises d’origine.
  • jacksonnienne, d’origine cérébrale.
  • D’origine cérébrale, oui.
  • Oui.
  • Et comment que c’était venu ça, ils n’ont jamais su?
  • Ils n’ont jamais su, et la paralysie d’un côté.
  • Elle était paralysée déjà d’un côté, elle avait un côté plus faible que l’autre.
  • Plus faible que l’autre.
  • Alors, comment qu’on la soignait?
  • On avait des petits comprimés.
  • Oui.
  • À lui donner.
  • Oui, je sais pourquoi mais enfin.
  • Euh, je, j’ai su un bon moment mais.
  • C’était pour la tranquilliser, je me souviens que vous la faisiez baigner dans, dans la chambre du haut, heu, avec, dans des bains de tilleul.
  • Dans des bains de tilleul.
  • C’est vrai?
  • Oui, oui oui oui, oui et la mettre à trente sept.
  • Oui à la température du corps et puis alors, ça a duré combien de temps ça?
  • Ah, ça a duré.
  • Oui.
  • Jusqu’au mois de juin.
  • Et c’était parti de quand alors?
  • Elle avait 3 mois.
  • Elle avait 3 mois, donc elle est née le 29 août quelque chose comme ça.
  • Oui.
  • Donc août, septembre, octobre, novembre, ça l’a prise au mois de novembre et puis décembre janvier et, et à ce moment là.
  • Et ben à ce moment là, les crises étaient de plus fortes en plus fortes.
  • Alors, les crises c’était quoi, c’était fait comment les crises, qu’est ce, qu’est ce qui se passait?
  • Et bien, elle avait des crises, elle envoyait un bras comme ça.
  • Oui.
  • Et (tournait?) les yeux.
  • Oui, un bras seulement, pas l’autre?
  • Non.
  • Parce que l’autre était, était paralysé?
  • À moitié paralysé.
  • Ouais, et puis, elle pleurait?
  • Elle pleurait et et puis heu.
  • Et ça durait combien de temps?
  • Ah ça a duré jusqu’à la.
  • Non, mais là, là, la crise durait une minute, deux minutes?
  • Ah, assez longtemps.
  • Assez longtemps.
  • Oui et elle n’a eu jusqu’à 18 par jour.
  • 18 crises comme ça?
  • 18 crises comme ça, si bien que moi, je ne voulais plus rester avec elle, je disais elle va me passer dans les bras, je dis je ne veux plus rester avec elle, je dis à ta mère reste.
  • Oui.
  • Alors.
  • Et entre temps, entre les crises, heu, elle mangeait bien, elle, elle mangeait bien?
  • Il y avait, heu, elle n’était nourrie qu’au lait.
  • Oui, ah ben c’est comme tout le monde dans le temps, c’était...
  • Oui, oui, la nourriture...
  • Pas équilibrée, bon, mais entre chaque crise, elle reprenait une vie intellectuelle, elle souriait?
  • Ah non, elle n’a jamais re-souri du jour qu’elle a été prise.
  • Dès la première crise, elle n’a jamais souri?
  • Dès la première crise elle n’a jamais souri.
  • Elle était demeurée là, comme une handicapée mentale, quoi, si tu veux?
  • Oui.
  • Et vous saviez vous ce que c’était çà que les handicapés mentaux ou les.
  • Y avait le vicaire de Billé qu’est venu et, on lui a dit ça.
  • C’était l’abbé Drouadaine.
  • Oui, l’abbé Drouadaine, qui ne rigolait pas, il dit aucun signe d’intelligence, mon Dieu!
  • Elle ne jouait pas avec ses mains? Y avait pas une poupée, elle n’avait rien du tout?
  • Ah rien.
  • Elle était amorphe là.
  • Oui, alors c’est de là, j’ai dit, j’ai dit à ta mère, c’est moi qui l’a dit, et je dis pourquoi qu’on la recommanderait pas à Sainte Thérèse, j’ai dit Sainte Thérèse fait bien des miracles.
  • Oui.
  • J’ai dit et j’y ai confiance, je dis je t’en prie, je dis laisse moi faire une lettre qu’on va envoyer, et je dis faudrait qu’on demande à la femme de ton parrain.
  • Oui.
  • À Lisa Cordier.
  • La Lisa Cordier.
  • Qui s’occupe d’envoyer les lettres et demander les neuvaines à...
  • Lisieux.
  • À Lisieux, je dis je t’en prie, je dis qu’on la recommande à Sainte Thérèse, je dis on va perdre notre petite fille parce que je la considérais comme ma petite fille, alors, euh, je dis si tu veux j’vas y aller en vélo demander à la Lisa où écrire et... ah, elle dit non, si des gens par le bourg te voient, y vont cor dire ah, et la petite fille, c’est t’y qu’ça va pas, la petite Pichot et tout ça.
  • Parce que il y avait quand même des gens qui venaient, je me rappelle que la Moutelais venait souvent.
  • Oui.
  • Hein.
  • Oui, elle dit attendons à jeudi, Amand ira au catéchisme.
  • Oui.
  • Et puis, on va faire un mot que, qu’il portera chez la, chez la Lisa.
  • Chez la Lisa Cordier, oui.
  • Oui, alors, heu, donc on a fait et elle va lui donner le, l’adresse pour qu’on écrive à ...
  • À lisieux, au carmel.
  • À Lisieux, oui, mais elle n’a pas attendu ça, elle est descendue aussitôt, à Lepeluet à pied, naturellement.
  • Oui.
  • Et bien on était là toutes les deux, ta mère et moi entrain de pleurer, auprès du berceau et dis, si on la recommandait à Sainte Thérèse, mais on la perdra pas notre petite fille, qu’elle a dit, alors elle dit, mais il faut qu’on lui fasse une neuvaine et je dis, ah, combien que ça coûte, combien qui faut qu’on mette dans l’enveloppe, alors, elle a dit, heu, les gens mettent ce qu’ils veulent, mais enfin, un billet tout de même, qu’elle disait... je ne sais plus combien qu’on a envoyé, alors on envoie donc ça et puis ils nous ont répondu aussitôt, heu aussitôt mais ça a demandé tout de même 6 ou 7 jours pour que nous ayons la réponse, en disant, la neuvaine pour votre petite malade commence tel jour, heu, on n’avait pas de, y avait pas de statue de Sainte Thérèse à Lepeluet. La mère Vacher en avait une petite, on l’a mise dans l’oratoire.
  • Oui.
  • (pleurs d’Alexandrine) Et bien, le temps que, de la neuvaine, elle n’a pas quitté l’oratoire, les yeux de dessus.
  • Les yeux de euh, sur la statue?
  • De dessus la statue.
  • Elle les avait rivés là-dessus?
  • Elle les avait là puis je dis, prions prions, je dis ayons confiance, je dis Sainte Thérèse va nous la guérir que je disais, et c’était de prier jour et nuit, alors, heu, heu, le premier jour de la neuvaine, elle n’a eu qu’une crise, là où elle n’en avait cor 5 ou 6 ou davantage, alors heu, le lendemain c’était déjà, elle n’avait davantage, mais je dis redoublons de confiance, on doit arriver à la guérir, je dis Sainte Thérèse nous la guérira et puis tant que j’avais la, la tellement confiance, alors heu, on priait priait et puis tout d’un coup ça s’est mis à diminuer.
  • Les crises?
  • Les crises se sont mises à diminuer.
  • Y en avait de moins en moins et elles étaient moins longues, c’est ça que tu veux dire?
  • Elles étaient moins longues, oui.
  • Moins, moins dures.
  • Moins dures, oui, alors, mais on arrivera à la guérir, mais je dis prions, renouvelons de confiance, je dis c’est qu’on n’a pas assez confiance quand y avait des, des crises.
  • Parce beaucoup de gens venaient, prier auprès, moi je me souviens de la Moutelais, le père Jean Delaunay dont je me souviens, il venait et moi qui était l’ainé et qui, j’aimais bien ma petite sœur mais.
  • Mais bien sûr.
  • Je me souviens qu’il avait quitté la maison par la, pour aller vers l’étable et qu’il était, c’était un monsieur, il était âgé qui pleurait pas souvent, je l’ai vu troublé tu sais, il avait du chagrin quoi, hein.
  • Oui, oui alors.
  • Les prêtres venaient d’ailleurs aussi.
  • Oui, l’abbé Drouadaine est venu.
  • Et le recteur?
  • Je ne me souviens pas beaucoup du recteur, mais enfin je me rappelle du vicaire.
  • Oui, l’abbé Drouadaine venait.
  • L’abbé Drouadaine est venu et puis, comment dire, ayons confiance mais on dit toujours, aide toi, le ciel t’aidera.
  • Oui.
  • Là, il dit, faut pas, faut pas surtout arrêter les médicaments, et bien là, le dernier jour de la neuvaine, elle n’a pas eu de crise, on a voulu lui donner son petit comprimé.
  • Oui.
  • Elle nous la repoussé avec la langue et n’a jamais voulu en reprendre.
  • Oui, ça a été arrêté net?
  • Ça a été arrêté net, et le matin, avant d’aller traire les vaches.
  • Du dernier jour?
  • Du dernier jour de la neuvaine.
  • Du 9ème jour?
  • Oui, on se lève comme à l’habitude, oh je dis, j’ai pas dormi cette nuit que je dis à ta mère, j’ai pas dormi de la nuit, je dis, je n’ai fait que prier, je dis, ah et dit, et moi aussi qu’est disait je n’ai pas dormi, mais je dis à 2 heures, jusqu’à 2 heures j’avais comp... compté mes chapelets mais je dis après j’ai plus compté, je dis je ne sais pas combien que j’en ai dit, je dis bien sûr je dis j’ai prié mais je dis ayons confiance y a sûrement à, on va sûrement avoir un miracle on a on ...
  • T’arrive auprès du berceau?
  • J’arrive auprès du berceau, elle me fait, elle nous fait aucun signe, on la change, la mère se lève, on la change, on la, on la lève, et puis on lui donne son biberon comme à l’habitude.
  • Oui.
  • On la couche, elle n’a plus aucun signe de rien, on avait une petite lampe Pigeon allumée sur le bout de la table et quand je suis revenue la première de traire.
  • Les vaches?
  • Oui, Bernard était levé, il s’était levé à faire pipi et ne pouvait pas remonter dans son lit.
  • Oui.
  • Et je lui ai, ah j’ai dit, attends mon Bernard j’vas t’aider que j’lui dit. En passant auprès de la petite, de Marie, elle s’est mise à rire avec moi aux éclats. J’ai été tellement surprise que je pleurais comme une gosse, c’est le moment de dire, ah, sa mère qui arrive par derrière, ta mère arrive, oh je dis, la petite fille elle rit, je dis la petite Marie elle rit, c’est pas possible qu’elle dit, elle n’a plus aucun signe de rien elle était toute frêle vu qu’elle était raide, par sa paralysie faciale, elle l’a prise et l’a assise, chose qu’elle n’avait pas faite depuis longtemps.
  • Oui, elle n’avait pas pu parce que.
  • Elle ne pouvait pas puisque elle avait son côté et puis je vas trouver ton père qu’était dans le grenier, oh je dis Amand, je dis la petite fille est guérie, ah, il dit vous allez core vous emballez trop vite qu’il dit, ah je dis vous n’avez pas confiance, mais je dis si, elle est guérie, que je dis, si vous la voyez rire et puis et puis et je dis venez la voir. Ah, il dit j’ai bé le temps de la voir. Il n’a pas bougé, il était dur ton père, hein, il n’a pas bougé et puis, heu, ça a continué toute la journée, elle n’a fait que de gazouiller et de rire en face Sainte Thérèse.
  • Ça s’est trouvé connu?
  • Mais oui ça s’est trouvé connu.
  • Le jour même?
  • Oui, ma, ta mère est allée, c’était le vendredi du Sacré-Cœur, comme si ç’aurait été vendredi dernier, ta mère a été au, à la cérémonie le soir, et elle l’a dit à l’abbé Drouadaine que, elle a rencontré, notre petite, notre petite est guérie et on ne peut plus lui donner de médicaments elle nous les refuse avec sa langue. Il dit je vous en prie n’arrêtez pas.
  • Oui.
  • Et tout le temps il disait, aide toi, le ciel t’aidera, si vous arrêtez d’un seul coup, il dit, des fois ça pourrait revenir, mais moi je la voyais guérie.
  • Oui elle est guérie, elle n’avait plus besoin.
  • Elle n’avait plus besoin, je dis du moment qu’elle les repousse, c’est qu’elle est guérie, qu’elle n’a plus besoin et puis dame, ça a continué.
  • Les gens sont venus.
  • Oui.
  • Tout le monde était heureux, mais à ce moment là, quand elle avait été guérie, son côté gauche était revenu?
  • Était revenu, tout était revenu normal.
  • Y avait plus de crises?
  • Y avait plus de crises.
  • Jamais plus après?
  • Jamais.
  • Et elle s’est mise à bien manger, elle a, elle a marché à l’âge comme tout le monde?
  • Oui mais bien sûr.
  • Mais il me semble que vous êtes retournés la faire voir au, à un médecin de Rennes là.
  • Je ne sais pas si, peut être, je ne suis pas sûre.
  • Si si, parce que après quand ils ont voulu, parce que les médecins avaient rouspété qu’il fallait continuer les bains, continuer des trucs comme ça, et je crois que c’est toi qu’a dit, ou c’est un miracle et elle n’a plus besoin de tout ça, c’est un miracle donc elle n’a plus besoin de la médecine.
  • Oui.
  • Mais le médecin Maignan est arrivé et qui n’en revenait pas, qu’elle revenait de très loin et puis je crois qu’il a dû vous dire après que c’était plus grave qu’il ne vous l’avait dit, et le médecin psychiatre de Rennes, dont j’ai le nom, mais je ne peux pas te le dire, quand il a retourné, 8-10 jours après le revoir, il s’est mis à questionner la famille, mais qu’est ce que vous avez fait? qu’est ce que vous avez donné? Qu’est ce que vous avez etc. etc. Et il a trouvé ça tellement drôle que, il a dit mais elle est guérie, il y a rien, il n’y a plus rien, comment ça s’est fait, j’en sais rien, vous me dites que vous avez prié la Sainte Thérèse, moi je veux bien, mais pour l’instant je n’ai rien, et ce n’est pas mes remèdes qui ont fait ça, alors, heu, papa a sorti son portefeuille pour payer et il a dit à ce moment là, ah non monsieur, non monsieur, je constate une guérison, je ne vais pas prendre d’argent pour constater qu’il, que la maladie est terminée, je vous remercie, vous ne me devez absolument rien. Depuis il n’a jamais eu heu ...
  • Ils avaient promis un voyage à Lisieux.
  • À Lisieux, oui.
  • Chose qui a été faite et ils ont été accompagnés de je ne sais pas combien de personnes dans le car, quoi, ils ont fait un car.
  • De Billé?
  • De Billé pour aller heu.
  • Oui, mais toi, toi et moi, on y avait été à part avec Jean.
  • Avec Jean Delaunay.
  • Au début, avant eux, avant eux, si, on était partis avant eux et puis la.
  • Peut être bien.
  • On était partis, on avait pris le train à Fougères, c’est la première fois que je prenais le train avec toi et puis la ... machin, et je me rappelle que j’étais tellement fatigué le soir en revenant, qu’est ce qui s’est passé?
  • Ah, le père Jean, il était, il traînait quoi, on le traînait.
  • Y paraît que vous vous étiez mis un de chaque côté de la route et que je voyageais en diagonale, que j’arrivais en face de l’autre qui me renvoyait de l’autre côté, j’ai dû faire le double de kilomètres pour arriver à Billé, et j’étais fatigué, j’ai dormi jusqu’au lendemain 6 heures, je ne sais pas quel âge j’avais,10 ans?
  • Peut être bien, oui, puisqu’il y a 10 ans...
  • 10 ans, 10 ans et demi, ça m’avait impressionné, mais je n’étais pas, je n’étais pas, je ne sais pas si tu y étais quand ils sont allés la présenter à...
  • Non je n’y étais pas.
  • La sœur de Sainte Thérèse, qui, qui l’aurait prise à travers la ...
  • La grille.
  • La clôture, la grille et qui l’aurait pouponnée un peu, en la faisant voir à ses autres heu, aux sœurs carmélites qui étaient là.
  • Oui peut être parce que je ne me rappelle pas de tout hein.
  • Et oui, et ça ça a fait du bruit et...
  • Ah, ben bien sûr.
  • Alors c’est à partir de ce moment là que la famille Pichot s’est saignée pour offrir une statue, avec des roses tout alentour.
  • La statue était là.
  • Oui.
  • Oui.
  • Dans l’église de Billé, moi je parle.
  • Elle était restée là, il y avait une statue dans l’église de Billé.
  • Oui.
  • Et, la, la mère avait, euh, promis de payer des roses.
  • Oui.
  • Elle n’était pas cor contente ta mère parce que y avait fait, y avait mis toute une couronne.
  • De roses.
  • De roses, mais j’avais pas commandé ça, j’avais dit j’allais donner des roses mais j’avais pas.
  • Commandé les luminaires (rires).
  • Oui, enfin, euh...
  • Elle y est encore cette statue là?
  • Oh, je l’ai priée hier soir.
  • Ah je ne l’ai pas vue, moi, hier soir.
  • Oh elle était juste derrière le pilier là.
  • Non mais elle, elle était en face la chaire, du côté droite du chœur, dans la chapelle des mal peignés.
  • Dans la chapelle des hommes là.
  • Des hommes, mal peignés, là, elle est là, oui, là, dans le coin, elle n’a pas bougé.
  • Oui juste en face, oui.
  • Non mais parce que c’est intéressant de le dire et de l’enregistrer, parce que plus tard ils se demanderont pourquoi heu, il y a une statue là qu’est là, et on ne saura pas pourquoi.
  • Ben elle était là, la statue était là d’avance.
  • Oui oui.
  • Maintenant la, comme Sainte Thérèse aimait beaucoup les roses, ta mère avait promis payer des roses, mais quand ils ont déployer tout un...
  • Un grand truc (rires).
  • Elle, elle a dit moi j’avais promis de payer des roses, mais pas des quantités comme ça.
  • Elle n’a pas regretté finalement après.
  • Ah il n’a plus été question après, mais au moins elle n’était pas contente, et elle disait moi je n’avais pas commandé...
  • C’est pour ça d’ailleurs que, heu, Marie, qui s’est mise à marcher normalement je crois.
  • Oui, oui.
  • Comme tout le monde etc etc, mais elle fatiguait assez vite.
  • 2 ans?
  • Je ne sais pas, elle fatiguait, 2 ans, oui, elle fatiguait assez vite, et c’est pour ça qu’on l’a mise en pension à Billé, avec ces sacrées bonnes sœurs de Rillé, dont la sœur qui était si méchante, la...
  • Thérèse.
  • Thérèse, la grande Thérèse qui était que Marie, elle garde ... bon à tout ça.
  • C’est la tante au mari de la, de Laurence.
  • Ah oui, bon je, ...

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